Le catéchisme de l'Église catholique :

Le suicide contredit le penchant naturel de l'être humain à préserver et à perpétuer sa vie. Il est gravement contraire au juste amour de soi. Il offense également l'amour du prochain parce qu'il rompt injustement les liens de solidarité avec la famille, la nation et les autres sociétés humaines envers lesquelles nous continuons d'avoir des obligations. Le suicide est contraire à l'amour du Dieu vivant (2281).

. . . Des troubles psychiques graves, des angoisses ou des craintes sérieuses d'épreuves, de souffrances ou de tortures peuvent atténuer la responsabilité de celui qui se suicide (2282).

Il ne faut pas désespérer du salut éternel des personnes qui se sont suicidées. Par des voies qu'il est seul à connaître, Dieu peut donner l'occasion d'un repentir salutaire. L'Église prie pour les personnes qui se sont donné la mort (2283).

Les personnes qui se suicident souffrent généralement d'un trouble psychologique ou émotionnel qui les accable et les empêche de comprendre pleinement et de choisir librement leurs actes, et elles ne sont donc pas nécessairement coupables de leurs actes.