Je connais un catholique qui sert en Irak. Il va à la messe chaque fois qu'il le peut dans sa région éloignée. Depuis quelques semaines, aucun prêtre n'est disponible pour entendre les confessions. S'il a de graves péchés à confesser et qu'il veut se confesser mais ne peut le faire en raison de circonstances indépendantes de sa volonté, que lui arrivera-t-il s'il meurt ? Il prie avec ferveur et demande constamment à Dieu de lui pardonner et de le guider, mais est-ce suffisant ?
Ses péchés sont pardonnés lorsqu'il fait un acte de contrition parfaite avec la résolution de se confesser le plus tôt possible. Le Catéchisme de l'Église catholique explique : "Parmi les actes du pénitent, la contrition occupe la première place. La contrition est "la tristesse de l'âme et la détestation du péché commis avec la résolution de ne plus pécher". Lorsqu'elle naît d'un amour qui aime Dieu par-dessus tout, la contrition est dite "parfaite" (contrition de charité). Cette contrition remet les péchés véniels ; elle obtient aussi le pardon des péchés mortels si elle comporte la ferme résolution de recourir le plus tôt possible à la confession sacramentelle" (CEC 1451-1452).