Selon cette logique, tout médicament ou toute intervention visant à préserver la vie serait répréhensible. Retirer un appendice enflammé ou pratiquer une réanimation cardio-pulmonaire, c'est tout autant intervenir dans un processus qui conduirait à la mort que transplanter un cœur. Même le fait d'écarter quelqu'un de la trajectoire d'un bus arrivant en sens inverse pourrait être interprété comme le sauvetage d'une personne appelée par Dieu.
Non seulement l'Église accepte la transplantation d'organes humains, mais elle reconnaît que le don d'organes et de sang à des personnes dans le besoin est un acte de charité et donc louable. Il va sans dire que ces dons ne doivent en aucun cas entraîner la mort du donneur.