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J'ai eu récemment quelques discussions animées sur les enseignements de l'Église qui ont été formellement définis comme infaillibles. Je pense qu'en vertu de la définition de l'infaillibilité énoncée lors du Concile Vatican I et confirmée lors du Concile Vatican II dans Lumen Gentium, les enseignements suivants ont été enseignés de manière infaillible : l'Immaculée Conception, l'Assomption, la réserve de l'ordination sacerdotale aux hommes et l'immoralité de l'avortement et d'autres meurtres délibérés de personnes innocentes. Quels sont donc les enseignements de l'Église qui sont en fait formellement définis ?
L'Église n'a pas encore dressé une liste de tous les enseignements infaillibles ou de toutes les définitions dogmatiques. Cependant, tous les enseignements que vous citez sont infaillibles.
Certains d'entre eux - l'Immaculée Conception et l'Assomption - ont été enseignés infailliblement par une définition du magistère extraordinaire (c'est-à-dire par une définition d'un pape ou d'un concile œcuménique). D'autres - le sacerdoce masculin, le mal intrinsèque de l'avortement et le meurtre délibéré d'innocents - sont enseignés infailliblement, sans définition, par le magistère ordinaire de l'Église.
Les tests permettant de déterminer si une définition a été faite sont les suivants : (a) si un pape écrit, utilise-t-il la phrase "je définis" ? et (b) si un concile écrit, utilise-t-il la phrase "qu'il soit anathème" ? Si c'est le cas, il s'agit probablement d'une définition infaillible, d'autant plus que ce langage a été utilisé au cours des derniers siècles. Il existe d'autres façons pour les papes et les conciles d'émettre des définitions, mais ces phrases sont couramment utilisées pour le faire.
