Dans le christianisme, Noël célèbre la naissance de Jésus-Christ, le Fils de Dieu fait homme à Bethléem, accomplissant les prophéties messianiques de l’Ancien Testament (Isaïe 7,14 ; Michée 5,1). Ce n’est pas seulement l’anniversaire d’un événement historique, mais la célébration de l’Incarnation : Dieu entre dans le temps et dans notre humanité pour nous sauver et nous réconcilier avec Lui.
Le mystère de Noël réside dans cette vérité : le Créateur de l’univers se fait enfant vulnérable pour nous montrer son amour et inaugurer une ère nouvelle.
Aucune Écriture ne précise la date exacte de la naissance de Jésus. Le choix du 25 décembre est attesté au IVᵉ siècle sous le pontificat du pape Libère. Certains avancent que cette date visait à remplacer la fête romaine du Sol Invictus (Soleil Invaincu) ou les Saturnales, célébrées autour du solstice d’hiver. Cependant, cette interprétation est simpliste et inexacte :
Certains courants antichrétiens ou groupes sectaires affirment que Noël est d’origine païenne et donc incompatible avec la foi. Les recherches historiques et patristiques réfutent cette idée : les chrétiens ont toujours célébré la Nativité pour sa signification propre, pas pour honorer un dieu solaire, la « récupération » de dates païennes visait à purifier et christianiser le calendrier, non à adopter un culte étranger et la fête s’enracine dans les Écritures et la tradition apostolique, non dans le polythéisme.
Noël est une fête profondément chrétienne, fondée sur le mystère de l’Incarnation, choisie symboliquement pour sa résonance biblique avec la lumière renaissante, et enracinée dans une tradition liturgique multimillénaire. Loin d’être un héritage païen, elle manifeste la victoire du Christ sur les ténèbres et appelle chaque croyant à accueillir la Lumière dans sa vie.