Les sacrements de guérison sont le sacrement de la réconciliation/confession et le sacrement de l'onction des malades.

Pour recevoir le sacrement de la réconciliation, il est essentiel d'avoir de la contrition pour ses péchés, d'être triste et de se repentir de ses fautes (CEC 1450-54). Le fait de reconnaître nos fautes, d'avoir offensé Dieu et les autres, nous amène à vouloir nous réconcilier avec Dieu et avec ceux que nous avons offensés. Nous nous repentons donc auprès de ceux que nous avons offensés, ce qui entame le processus de restauration des relations, puis nous recevons l'absolution miséricordieuse de Dieu dans le sacrement de la réconciliation, qui nous donne également la grâce d'éviter ces péchés et d'autres (CEC 1459-60 ; 1468-70). Ce sacrement nous appelle également à prendre un ferme engagement d'amendement pour éviter ces péchés et d'autres (CEC 1490). Le CEC 1496 résume les bénéfices de la confession.

De même, l'Onction des malades rapproche de Dieu et aide ainsi une personne malade à être plus encline à se réconcilier avec quiconque a besoin de se réconcilier. Si une personne s'est confessée régulièrement, elle n'a pas besoin de le faire avant de recevoir ce sacrement, et ses péchés seront néanmoins pardonnés en recevant l'Onction des malades (CEC 1510 ; 1520 ; 1526). En outre, ils recevront de l'Esprit Saint la force, la paix et le courage pour affronter leur maladie, ainsi que la grâce de s'unir plus étroitement à la Passion du Christ. En recevant la guérison miséricordieuse et la force de Dieu, la personne qui reçoit ce sacrement est plus encline à étendre la miséricorde de Dieu aux autres et, de ce fait, à améliorer ses relations.

Le CEC résume les bienfaits de l'onction des malades (CEC 1532).