J'en déduis que vous voulez parler des services de communion du dimanche, mais j'aborderai également ces services les autres jours. Dans le Directoire pour les célébrations dominicales en l'absence de prêtre, publié par la Congrégation pour le culte divin en 1988, l'Église stipule ce qui suit :

Il appartient à l'évêque diocésain, après avoir entendu le conseil presbytéral [diocésain], de décider si des assemblées dominicales sans célébration eucharistique doivent avoir lieu régulièrement dans son diocèse. Il appartient aussi à l'évêque, après avoir considéré le lieu et les personnes concernées, d'établir des normes générales et particulières pour ces célébrations. Ces assemblées ne doivent donc se dérouler qu'en vertu de leur convocation par l'évêque et sous le ministère pastoral du pasteur (24).

Ainsi, selon la norme universelle de l'Église, l'évêque diocésain, après avoir reçu l'avis de son conseil diocésain des prêtres, décide si et quand ces célébrations dominicales doivent être autorisées.

De même, pour les services de communion les jours autres que le dimanche, l'Église prévoit :

De même, surtout si la Sainte Communion est distribuée au cours de ces célébrations, l'évêque diocésain, dont c'est la compétence exclusive, ne doit pas accorder facilement l'autorisation de célébrer ces célébrations en semaine, surtout dans les lieux où il était possible ou serait possible de célébrer la Messe le dimanche précédent ou le dimanche suivant. Il est donc instamment demandé aux prêtres de célébrer quotidiennement la Messe pour le peuple dans l'une des églises qui leur sont confiées. (Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, Redemptionis Sacramentum [Sur certains points à observer ou à éviterconcernant la très sainte Eucharistie], 2004, n° 166).

L'archevêque de Denver agit donc en accord avec les normes universelles de l'Église.

D'autres dispositions peuvent être prises pour que les fidèles qui ne peuvent pas participer à la Messe quotidienne reçoivent l'Eucharistie. Renseignez-vous auprès de la chancellerie de votre diocèse et de votre curé pour connaître les normes liturgiques en la matière.