DÉCOUVREZ LA VÉRITÉ DE LA FOI CHRÉTIENNE

Recherchez des réponses sur les croyances et les pratiques de la foi chrétienne dans la plus grande base de données francophone.

Tout savoir sur St. Gemma Galgani

Sainte Gemma Galgani (1878-1903) a été canonisée par le vénérable Pie XII en 1940. Elle était tertiaire chez les Passionistes et a été poussée par leur spiritualité de méditation continue sur la Passion du Sauveur à mener une vie de prière et de pénitence. Ses expériences mystiques lui ont enseigné la valeur de la souffrance en union avec le Christ crucifié, et elle a enduré des calomnies et de l'opposition, même de la part de membres de sa propre famille. Les persécutions démoniaques n'ont pas manqué non plus. Son confesseur, le vénérable Germanus, prêtre passioniste, a écrit sa biographie et sa cause de canonisation a progressé en surmontant de nombreux obstacles.

La popularité de sa vénération a augmenté au fil des ans, et ses idées ont été une consolation pour beaucoup. Son corps est enterré à Lucques, en Italie, où elle a passé la plus grande partie de sa vie, mais son cœur est enterré dans l'église passioniste de Madrid, en Espagne. Les mots qui suivent sont tirés de sa brève autobiographie, écrite sur ordre de son confesseur ; ils sont caractéristiques de son esprit et de son enseignement :

Mon plus grand malheur était de ne pas pouvoir aimer Jésus comme je le souhaitais. Je m'efforçais de ne pas l'offenser, mais mon mauvais penchant pour le mal était si fort que, sans une grâce spéciale de Dieu, je serais tombée en enfer. Ne pas savoir aimer Jésus me causait beaucoup de soucis, mais Lui, dans son infinie bonté, n'a jamais eu honte de m'humilier pour devenir mon Maître. Un soir, alors que j'étais en prière, il vint apporter la paix à mon âme. Je me suis sentie entièrement recueillie et je me suis retrouvée pour la deuxième fois devant Jésus crucifié. Il me dit : "Regarde, ma fille, et apprends à aimer" et il me montra ses cinq plaies ouvertes. "Tu vois cette croix, ces épines, ces clous, ces meurtrissures, ces larmes, ces plaies, ce sang ? Ce sont toutes des œuvres d'amour, d'un amour infini. Vois-tu combien Je t'ai aimé ? Voulez-vous vraiment m'aimer ? Alors apprends d'abord à souffrir. C'est en souffrant que l'on apprend à aimer". En voyant cela, j'ai éprouvé une nouvelle douleur, et en pensant à l'amour infini de Jésus pour nous, et à toutes les souffrances qu'il avait endurées pour notre salut, je me suis évanouie et je suis tombée par terre, et je suis restée ainsi pendant plusieurs heures. Tout ce qui m'arrivait pendant ces temps de prière me procurait une si grande consolation que, bien qu'elles (les extases) se soient prolongées pendant plusieurs heures, je n'étais pas du tout fatiguée. J'ai continué à faire une Heure Sainte tous les jeudis, mais il arrivait qu'elle se prolonge jusqu'à environ 2 heures du matin, parce que j'étais avec Jésus, et presque toujours Il me faisait participer à la douleur qu'Il a souffert dans le Jardin à la vue de mes nombreux péchés, et de ceux du monde entier. C'était un chagrin si profond qu'il pouvait être comparé à l'agonie de la mort. Après tout cela, j'éprouvais un calme et une consolation si doux que je devais les exprimer par des larmes. Et ces larmes me faisaient goûter un amour incompréhensible, et augmentaient en moi le désir d'aimer Jésus et de souffrir pour Lui.

Ce contenu vous a plu ?
Aidez-nous

Faire un don