Oui, certainement. Le Christ appelle tout le monde à le suivre, en particulier ceux qui sont troublés : "Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et je vous donnerai du repos" (Matt. 11:28-29). Il est vrai que les psychopathologies, à des degrés divers, limitent la liberté humaine de ceux qui en souffrent, de sorte que la personne qui souffre ainsi ne sera pas tenue à la même norme que celle qui ne souffre pas ainsi. Il y aura certaines pensées et actions sur lesquelles la personne aura peu de contrôle.
Ce que la personne souffrant de troubles psychiques doit faire, c'est accepter de suivre le Christ en recherchant la guérison. Elle peut montrer son amour pour Jésus en voulant voir le monde et les autres d'une manière pacifique et aimante, et en cherchant, par la thérapie et même les médicaments, à devenir plus entière. Cette personne a besoin d'avoir autour d'elle des compagnons chrétiens qui sont charitables, qui sont patients avec son état, mais qui sont prêts à la mettre au défi de faire ce qu'elle est capable de faire pour aller mieux, ou au moins pour ne pas empirer. Proposer de prier avec la personne, par exemple le chapelet et la litanie de Notre-Dame. Un temps d'adoration silencieuse du Saint-Sacrement est un moyen nécessaire pour trouver la guérison et la protection contre les troubles qui accompagnent la maladie mentale.
Rappelez-vous que certains grands saints - par exemple Sainte Thérèse de Lisieux - ont souffert de maladies mentales et en ont été guéris.