Tout d'abord, permettez-moi de vous dire que je suis de tout cœur avec vous et votre femme dans une situation aussi préoccupante. Vous serez dans mes prières.

Si un nouveau-né est en danger de mort, l'enfant doit être baptisé immédiatement. Si aucun prêtre n'est disponible, tout laïc peut baptiser en utilisant de l'eau et la formule trinitaire.

Si, par malheur, l'enfant meurt avant de recevoir le baptême, d'autres rites de l'Église s'appliquent. Le Livre des bénédictions contient un ordre de bénédiction des parents après une fausse couche. L'Ordre des funérailles chrétiennes contient des prières qui peuvent être dites en présence du corps du défunt et qui peuvent être adaptées aux enfants en bas âge, ainsi que des prières explicitement destinées aux enfants décédés qui peuvent être utilisées immédiatement après le décès.

Quant aux enfants morts sans baptême, l'Église ne peut que les confier à la miséricorde de Dieu, comme elle le fait dans ses rites funéraires à leur égard. En effet, la grande miséricorde de Dieu qui veut que tous les hommes soient sauvés et la tendresse de Jésus envers les enfants qui lui a fait dire : " Laissez-les venir à moi, ne les empêchez pas " nous permettent d'espérer qu'il existe un chemin de salut pour les enfants morts sans baptême (Catéchisme de l'Église catholique 1261).