La réponse simple est que, selon la discipline actuelle de l'Église, un évêque ne peut pas exiger une pénitence spécifique dans le forum interne de la confession si cela implique d'exposer le pénitent dans le forum externe. La théologie morale catholique enseigne qu'un confesseur ne peut exiger du pénitent qu'il fasse quoi que ce soit qui rende ses péchés publics. Le pénitent peut être tenu de prendre des mesures qui risquent d'exposer son péché si une autre personne est injustement accusée dans le forum externe pour le péché ou le crime dont le pénitent est coupable, mais en soi, il n'est jamais tenu de se rendre. Cela ne serait nécessaire que s'il n'y avait absolument aucun autre moyen d'éviter l'injustice.

En revanche, si le pénitent met en danger d'autres personnes en restant à son poste, par exemple en s'occupant de jeunes, le confesseur peut subordonner l'absolution à sa démission et à la recherche d'un emploi moins risqué. Mais cela ne serait possible que si le comportement du pénitent était déjà devenu problématique ou s'il était certain qu'il le deviendrait. Il ne s'agirait pas d'une pénitence, mais d'une condition vérifiant la contrition et la volonté d'amendement.

Dans l'Église primitive et patristique, le "sceau du confessionnal" n'existait pas. À cette époque, tout péché grave pouvait faire l'objet, selon le jugement de l'évêque, d'une pénitence publique. L'accent n'était donc pas mis sur le secret. La discipline actuelle et ancienne du sceau du confessionnal est très sage. Elle permet aux fidèles de s'approcher plus facilement du sacrement en toute tranquillité. Ceux qui se confessent ne s'attendent certainement pas à trouver les attitudes qu'ils trouveraient au bureau du shérif !

Si un évêque a adopté une telle norme, il n'est pas nécessaire de la suivre aujourd'hui.