Oui. Si une personne divorcée a délibérément détruit un mariage valide, ou si cette personne s'est engagée dans une autre relation amoureuse, elle ne peut pas recevoir la communion tant qu'elle n'a pas régularisé son statut dans l'Église par la confession et/ou l'annulation. Comme aucune de ces circonstances ne s'applique dans ce cas, la personne peut recevoir la communion, à condition qu'elle soit par ailleurs en état de grâce.
Le Catéchisme de l'Église catholique stipule ce qui suit :
Il peut arriver que l'un des époux soit la victime innocente d'un divorce prononcé par la loi civile ; cet époux n'a donc pas contrevenu à la loi morale. Il y a une différence considérable entre un conjoint qui a sincèrement essayé d'être fidèle au sacrement du mariage et qui est injustement abandonné, et celui qui, par sa propre faute grave, détruit un mariage canoniquement valide. (CEC 2386)
La Congrégation pour la doctrine de la foi, dans l'article concernant la réception de la Sainte Communion par les divorcés et les remariés, a déclaré qu'un catholique divorcé qui ne s'est pas remarié peut recevoir la Sainte Communion après avoir reçu le sacrement de la confession et avoir vécu dans une continence complète.