Si ces méfaits sont malheureusement associés à l'islam radical, qui représente environ 20 % des adeptes musulmans dans le monde, ce n'est certainement pas le cas des musulmans en général, même si, en tant que catholiques, nous avons de sérieuses divergences doctrinales avec les musulmans.

Par exemple, nous pouvons affirmer, en partie, la croyance imparfaite de l'Islam en un seul vrai Dieu (CEC 841). Cependant, nous ne pouvons accepter leur rejet de la Trinité, de la paternité de Dieu et du fait que Jésus est Dieu le Fils, éternellement engendré par le Père. Nous rejetons également la croyance musulmane selon laquelle Dieu implante en l'homme des inclinations au mal plutôt que de les considérer comme le résultat du péché originel (voir CEC 388-421).

Les musulmans affirment que Jésus est un prophète, bien qu'il ne soit qu'un homme, et ils vénèrent également sa Sainte Mère. Ils reconnaissent que chacun devra répondre devant Dieu des choix qu'il aura faits sur Terre et prônent donc les pratiques de la prière, de l'aumône et du jeûne (voir Vatican II, Nostra Aetate 3).

Et si nous pouvons soutenir les musulmans de manière qualifiée en ce qui concerne leur vision de la morale fondamentale et du mariage, nous devons également nous indigner par charité de leurs enseignements, notamment l'acceptation des "mariages temporaires", de la contraception, de l'avortement dans certains cas et de l'acquisition possible de quatre épouses.

Pour plus d'informations, voir l'article susmentionné sur "L'islam et le catholicisme", ainsi qu'un autre article intitulé "Répondre à un apologiste musulman".