DÉCOUVREZ LA VÉRITÉ DE LA FOI CHRÉTIENNE
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D'ordinaire, une relique exposée à la vénération publique est authentifiée par un cardinal, un évêque ou une autre personne déléguée. Il semble que cette exigence du droit canonique ne soit plus aussi stricte qu'auparavant, mais il n'en reste pas moins que l'Église exige que les reliques vénérées publiquement soient authentiques, et que l'authentification par un prélat est toujours la manière normale de procéder.
Par "authentique", on entend que, humainement parlant, la relique provient de sources crédibles. Cela ne signifie pas qu'il existe une stricte certitude au sujet de la relique, mais seulement une confiance humaine prudente. Dans la vénération de reliques très anciennes, leur ancienneté et leur identité à travers le temps constituent un témoignage crédible.
Très souvent, en recherchant des reliques très anciennes, on s'aperçoit que les affirmations de la tradition sont en fait très crédibles. Par exemple, les ossements de saint Pierre vérifiés au XXe siècle sous l'autel papal au Vatican ont été identifiés grâce au travail minutieux de l'archéologue Margherita Guarducci. Les reliques de saint Nicolas à Bari ou celles de saint Augustin à Pavie sont très bien attestées en raison de leurs diverses translations solennelles d'un lieu à l'autre. Et, bien sûr, les recherches effectuées sur le Saint Suaire de Turin ont grandement renforcé la crédibilité de la relique.
Nous ne devons donc pas être sceptiques à l'égard des reliques, mais plutôt ouverts à la fiabilité de la tradition. Si l'une ou l'autre relique s'avère fausse, cela ne doit pas troubler notre foi, puisqu'il s'agit de jugements humains et non d'une révélation.
