La façon la plus simple d'expliquer le "comment" est peut-être de se tourner vers les saints, qui sont satisfaits (et heureux !) quelles que soient les circonstances extérieures. Comme le dit saint Paul aux Philippiens,

Je me réjouis beaucoup, dans le Seigneur, que vous ayez enfin repris souci de moi ; vous en aviez, en effet, souci, mais vous n'en aviez pas l'occasion. Ce n'est pas que je me plaigne du manque, car j'ai appris, en quelque état que je me trouve, à être satisfait. Je sais m'abaisser et je sais abonder ; en toutes circonstances, j'ai appris le secret de l'abondance et de la faim, de l'abondance et de la disette. Je peux tout en celui qui me fortifie (Phil. 4:10-13).

Nous nous concentrons souvent sur ce dernier verset, mais les précédents sont importants pour le contextualiser. Paul ne dit pas que tout va bien se passer pour lui. Il dit qu'il est satisfait même si tout ne va pas bien, parce qu'il a Dieu. Je pense qu'il est juste de dire que cette expérience est différente de celle des personnes qui se sont tournées vers quelque chose d'autre pour les rendre finalement heureuses. (Évidemment, cela n'élimine pas les autres besoins humains : ce n'est pas comme si les saints ne connaissaient pas la faim, la soif et le reste. C'est plutôt qu'ils sont satisfaits même lorsqu'ils sont confrontés à ces difficultés, ou à d'autres).