Mais si nous-mêmes ou un ange du ciel vous annonçons un autre Évangile que celui que nous vous avons annoncé, que celui-là soit anathème ! Nous l'avons dit et je le répète, si quelqu'un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème ! (Gal. 1:8-9)

Mais je crains que, comme le serpent a séduit Eve par sa ruse, vos pensées ne soient corrompues par un engagement sincère [et pur] envers le Christ. Car si quelqu'un vient prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un esprit différent de celui que vous avez reçu, ou un évangile différent de celui que vous avez accepté, vous le supportez assez bien. . . Car ces gens-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, qui se font passer pour des apôtres du Christ. (2 Cor. 11:3-4, 13)

Dans l'Église primitive, les apôtres étaient les garants de la vérité de ce qui était dit. Si c'était conforme à ce que les apôtres prêchaient, cela pouvait être considéré comme vrai, si c'était en contradiction, cela pouvait être considéré comme faux. Aujourd'hui, l'Église est le successeur des apôtres, et si quelqu'un prêche en opposition à l'Église, il doit être considéré comme faux (Luc 10:16).

Parfois, c'est facile parce que le prédicateur rejette la Trinité, la divinité de Jésus ou un autre élément essentiel de notre foi. D'autres fois, c'est moins évident et nous devons nous assurer de prêter une attention particulière à la manière dont l'Église juge la question.