Vous notez Matthieu 5:32. Comme Jésus le précise dans Matthieu 19:8, Moïse a autorisé le divorce en raison de la dureté du cœur des anciens Israélites, notamment parce qu'il craignait que les épouses ne soient tuées d'une autre manière.

On voit donc que les prescriptions du Deutéronome 24, 1-4, concernant les femmes israélites, et 21, 10-14, concernant les femmes des nations conquises, sont des concessions permises par Moïse et par Dieu, et non des enseignements immuables comme les dix commandements de l'Exode 20.

En outre, comme Jésus le précise dans Matthieu 19:9, le véritable problème n'est pas simplement de divorcer d'un conjoint, mais de se remarier avec quelqu'un d'autre après avoir divorcé, ce qui serait un adultère, et Jésus indique qu'il rétablit la norme que Dieu le Père a instituée avec nos premiers parents (Adam et Ève) en citant Genèse 2:23-24 dans Matthieu 19:4-6.

Lorsque deux chrétiens se sont mariés validement et ont consommé leur mariage, la seule chose qui peut mettre fin à leur lien de mariage est la mort de l'un d'entre eux. Si des époux chrétiens pensent que leur consentement était insuffisant lorsqu'ils ont échangé leurs vœux de mariage (voir CEC 1625-29), ils peuvent demander à un tribunal diocésain d'évaluer si c'est le cas. Si le tribunal affirme qu'il y a eu défaut de consentement de la part de l'un des époux ou des deux, le couple recevra une déclaration de nullité ou d'annulation. (Il s'agirait d'une application du pouvoir conféré par Dieu à l'Église de lier et de délier [voir Matthieu 16:18-19 ; 18:15-18]).

Enfin, il existe des cas très limités dans lesquels les mariages peuvent être dissous. En cas d'inquiétude, contactez le pasteur de votre paroisse et le tribunal matrimonial diocésain pour obtenir de plus amples informations à ce sujet.