Mon confesseur m'a dit qu'il n'était pas nécessaire de confesser les péchés véniels, et j'ai l'impression qu'il me décourage de le faire et de me confesser trop souvent. Y a-t-il une orientation de l'Église à ce sujet ?
En 1943, le pape Pie XII écrivait : "Comme vous le savez, vénérables frères, il est vrai que les péchés véniels peuvent être expiés de nombreuses manières qui doivent être hautement recommandées. Mais pour assurer un progrès plus rapide, jour après jour, dans la voie de la vertu, nous voulons que la pieuse pratique de la confession fréquente, qui a été introduite dans l'Église par l'inspiration de l'Esprit Saint, soit vivement préconisée. Elle permet d'accroître la connaissance de soi, de développer l'humilité chrétienne, de corriger les mauvaises habitudes, de lutter contre la négligence spirituelle et la tiédeur, de purifier la conscience, de fortifier la volonté, de parvenir à une salutaire maîtrise de soi et d'accroître la grâce en vertu du sacrement lui-même" (Mystici Corporis 88).
La confession des péchés véniels est "fortement recommandée" par le Catéchisme de l'Église catholique (cf. CEC 1458).