Ce récit est indubitablement historique, contrairement aux paraboles de Jésus, qui sont des histoires fictives destinées à enseigner et à s'appliquer à des événements de la vie réelle.

L'Église n'a jamais mis en doute le caractère historique de ce récit, qui est un type de la résurrection du Christ lui-même. L'omission de cet événement par les auteurs synoptiques ne remet pas en cause son historicité. Il faut savoir que tous les auteurs d'évangiles ont leurs particularités. Par exemple, seul Luc rapporte le récit de la route d'Emmaüs (Luc 24), qui comprend ce qui est communément considéré comme la première messe post-résurrection (CEC 1329) ; et pourtant l'Église ne remet pas en question son historicité.