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La "consubstantiation" a-t-elle quelque chose à voir avec le fait que Jésus ait deux natures ?

La doctrine de la consubstantiation est hérétique. Elle suggère qu'un seul objet contient deux substances - le pain/le vin et le corps/le sang - plutôt que la substance originale soit changée en la nouvelle substance (transsubstantiation). Jésus a dit "ceci est mon corps" et non "ce pain contient mon corps". L'article de l'encyclopédie catholique sur l'eucharistie explique :

La conversion totale de la substance du pain est exprimée clairement dans les paroles de l'Institution : "Ceci est mon corps". Ces mots forment une proposition non pas théorique, mais pratique, dont l'essence consiste en ceci que l'identité objective entre le sujet et le prédicat n'est réalisée et vérifiée qu'après que les mots ont tous été prononcés, un peu comme la déclaration d'un roi à un subalterne : " Tu es major " ou " Tu es capitaine ", ce qui entraînerait immédiatement la promotion de l'officier au rang d'officier supérieur : "Vous êtes major" ou "Vous êtes capitaine", ce qui entraînerait immédiatement la promotion de l'officier à un commandement supérieur. Ainsi, lorsque celui qui est toute vérité et toute puissance a dit du pain : "Ceci est mon corps", le pain est devenu un objet de culte : " Ceci est mon corps ", le pain est devenu, par la prononciation de ces paroles, le corps du Christ ; par conséquent, en achevant la phrase, ce n'était plus la substance du pain qui était présente, mais le corps du Christ sous l'apparence extérieure du pain ; le pain a donc dû devenir le corps du Christ, c'est-à-dire que le premier s'est transformé en le second. Les paroles de l'Institution étaient en même temps les paroles de la transsubstantiation. En effet, la manière dont l'absence du pain et la présence du corps du Christ sont réalisées n'est pas lue dans les paroles de l'Institution, mais en est déduite de manière stricte et exégétique. Les calvinistes ont donc parfaitement raison de rejeter la doctrine luthérienne de la consubstantiation comme une fiction, sans fondement dans l'Écriture. En effet, si le Christ avait voulu affirmer la coexistence de son corps avec la substance du pain, il n'aurait pas exprimé une simple identité entre hoc et corpus au moyen de la copule est, mais il aurait eu recours à une expression telle que : " Ce pain contient mon corps " : "Ce pain contient mon corps" ou "Dans ce pain est mon corps". S'il avait voulu faire du pain le réceptacle sacramentel de son corps, il aurait dû le dire expressément, car ni par la nature du cas, ni selon le langage courant, un morceau de pain ne peut signifier le réceptacle d'un corps humain. En revanche, la synecdoque est évidente dans le cas du calice : " Ceci est mon sang ", c'est-à-dire que le contenu du calice est mon sang, et donc plus du vin.

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