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La désactivation d'un stimulateur cardiaque est une erreur

Si vous êtes à un stade avancé d'une maladie cardiaque et que les chocs de votre défibrillateur vous causent de la douleur et de l'anxiété, et qu'il y a la perspective effrayante que vos derniers moments soient remplis de ces chocs, il est permis de le désactiver, même si vous risquez de mourir plus tôt. Vous mourrez plus paisiblement. Désactiver le défibrillateur n'est pas différent de ne pas pratiquer la réanimation cardio-pulmonaire sur une personne manifestement sur le point de mourir : il peut s'agir d'une décision humaine et rationnelle.

D'autre part, il ne semble pas y avoir de bonne raison de retirer un stimulateur cardiaque, puisqu'il ne provoque aucune gêne, et le retirer, dans le cas d'une personne qui en est dépendante, signifie une mort quasi instantanée ou très rapide. Cela reviendrait à éteindre l'interrupteur de votre cœur. Dans la plupart des cas, il s'agirait donc d'une sorte de mise à mort directe.

Ma réponse réfléchie est oui à la désactivation du défibrillateur s'il devient une source de grande gêne, mais non à la désactivation du stimulateur cardiaque, qui n'entraîne aucune gêne et dont l'ablation provoque rapidement la mort.

Bien sûr, je ne connais pas tous les détails de votre situation, et j'espère que vous obtenez des informations médicales solides sur votre cas afin de décider tranquillement et rationnellement de ce que vous voulez faire. Je ne manquerai pas de prier pour vous lors de ma Sainte Messe ici à Catholic Answers.

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