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La masturbation mutuelle entre époux n'est pas acceptable

En supposant que par masturbation mutuelle vous entendez la stimulation des organes génitaux en dehors du contexte de l'acte conjugal, la réponse est non. La raison en est qu'il s'agit d'utiliser librement la faculté sexuelle tout en contrariant activement sa finalité immédiate qui est de faire pénétrer le sperme dans le vagin, ainsi que de contrarier les fins ultimes des facultés que sont la procréation (qui inclut l'éducation des enfants) et l'amour unitif, ce qui fait de l'acte un acte pervers.

Il est évident qu'elle contrecarre la finalité procréative dans la mesure où l'activité est en soi incapable de produire un enfant. Mais elle contrecarre également la finalité unitive dans la mesure où l'amour unitif dépend de l'union biologique de l'homme et de la femme qui s'efforce d'engendrer des enfants. Sans l'union "une seule chair" qui est générative par nature, il ne peut y avoir de véritable union conjugale.

Le catéchisme de l'Église catholique est sans équivoque dans son enseignement sur l'immoralité de la masturbation :

Par masturbation, il faut entendre la stimulation délibérée des organes génitaux dans le but d'obtenir un plaisir sexuel. "Le magistère de l'Église, au cours d'une tradition constante, et le sens moral des fidèles n'ont pas douté et ont fermement affirmé que la masturbation est un acte intrinsèquement et gravement désordonné. "L'utilisation délibérée de la faculté sexuelle, pour quelque raison que ce soit, en dehors du mariage, est essentiellement contraire à sa finalité. En effet, le plaisir sexuel est recherché en dehors de "la relation sexuelle exigée par l'ordre moral et dans laquelle se réalise le sens total du don mutuel et de la procréation humaine dans le contexte d'un amour véritable" (2352).

Cela ne signifie pas pour autant que la stimulation des organes génitaux dans le cadre de l'acte conjugal soit immorale. Dans ce cas, cette stimulation n'est pas considérée comme de la masturbation. Les théologiens moraux considèrent généralement qu'une telle activité est moralement permise à condition qu'elle ne pervertisse pas les objectifs de procréation et d'union de la faculté sexuelle. En fait, une telle activité peut favoriser la réalisation de ces deux finalités et donc être considérée comme bonne.

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