Cela dépend de ce que vous entendez par "douter". Parfois, nous utilisons ce mot simplement pour indiquer que nous avons du mal à comprendre une vérité particulière ou à voir comment elle pourrait être vraie. Le cardinal John Henry Newman a dit : "Mille difficultés ne font pas douter". Il est donc raisonnable d'examiner la foi et d'essayer de résoudre les problèmes que notre esprit rencontre avec son enseignement.

Il en va de même pour les événements parfois extrêmement troublants de la vie que nous avons du mal à réconcilier avec ce que nous comprenons être la volonté, le plan ou la bonté de Dieu. Un doute pécheur consisterait à refuser le témoignage de la parole de Dieu au profit de notre propre raisonnement ou de celui de quelqu'un d'autre, comme le serpent qui a persuadé Ève en Éden, de sorte qu'elle a suivi ses paroles au lieu de l'ordre divin.

Cela conduit bien sûr à une certaine punition pour notre péché de doute - par exemple, la confusion, d'autres erreurs que nous commettons nous-mêmes parce que nous nous sommes coupés de la lumière de la parole de Dieu (c'est peut-être la punition la plus courante), la frustration dans nos activités, et ainsi de suite. Ces punitions pour avoir douté de la parole de Dieu sont vécues comme si Dieu était en colère contre nous. Bien sûr, Dieu ne peut pas être réellement en colère au sens humain, mais ses corrections et ses punitions pour établir la justice et pour mieux nous instruire sont décrites dans l'Écriture Sainte comme des effets de la colère de Dieu, parce que c'est ainsi que nous les vivons.

Mettons toute notre foi et notre confiance en Dieu, afin que, même si les choses nous paraissent difficiles, nous nous accrochions toujours à lui. Comme l'a dit le saint Job : "Même s'il me tue, je le louerai !" Et pourtant, Job avait des difficultés qu'il exprimait ouvertement à Dieu à propos des épreuves qu'on lui faisait subir.