La conversion de la famille de Corneille semble être un cas de baptême de désir dans l'Écriture. Dans ce cas, nous savons que Corneille et sa famille n'avaient pas encore été baptisés dans l'eau (car après l'expérience, Pierre ordonne qu'ils soient baptisés dans l'eau ; Actes 10:47-48).

Alors qu'ils sont encore pré-baptisés, ils entendent l'Évangile de la bouche de Pierre (10:34-43) et, lorsqu'ils y répondent, le Saint-Esprit descend sur eux et leur permet de parler en langues (10:44-46). Cela prouve à Pierre qu'ils sont acceptables pour Dieu et qu'ils n'ont pas besoin de devenir juifs pour devenir chrétiens.

Puisque la réception du Saint-Esprit est l'une des bénédictions du salut et qu'elle est associée au baptême, il semble qu'ils aient été placés dans un état de grâce par leur réponse à l'Évangile et qu'ils aient été remplis du Saint-Esprit, même s'ils n'avaient pas encore reçu le baptême d'eau. Ils semblent donc être sauvés par le baptême de désir, Dieu leur permettant de partager les bénédictions du salut qui sont normalement associées au baptême (Actes 2:38) avant même la réception du sacrement. Pierre s'empresse toutefois d'insister sur le fait qu'ils doivent continuer à recevoir le sacrement que leur désir pour le Christ a déjà initié.

Un autre exemple possible de baptême par désir est celui du larron sur la croix. Dans son cas, nous ne savons pas s'il n'a pas été baptisé (à cette époque, des milliers de personnes dans la région l'avaient été) et il est probablement mort pendant la période de transition de l'histoire avant que le baptême ne soit obligatoire pour le salut.