La proposition de revenir aux vendredis sans viande a pour but de faire pénitence pour avoir laissé la culture de la mort s'emparer de l'Amérique, où entre un et deux millions d'enfants sont tués chaque année par l'avortement, où la violence dans les rues est endémique, et où nous sommes sur le point de légaliser l'euthanasie.

Le but de la restauration de la discipline serait de faire pénitence dans l'espoir que Dieu nous aide à changer notre société et à faire reculer la culture de la mort. Elle servira également à sensibiliser les gens à la nécessité de combattre la culture de la mort plutôt que de rester les bras croisés.

Vous êtes manifestement favorable à l'aide aux personnes, et l'objectif de la restauration serait d'aider les personnes en travaillant à ramener l'Amérique à la culture de la vie, où les personnes sont chéries et protégées au lieu d'être tuées sans ménagement chaque fois qu'elles sont "gênantes".

Nous devons éviter de nous rendre coupables de snobisme chronologique en considérant le présent comme automatiquement supérieur au passé. Nous ne devons pas craindre de nous "retirer dans le passé" avec nos pratiques si cela peut aider à résoudre des problèmes dans le présent.

Des études sociologiques ont montré que moins une église exige de ses membres, plus leur foi s'affaiblit et ils finissent par ne plus rien faire. À l'heure actuelle, l'Église d'Amérique n'attend presque rien de ses membres et l'activité des laïcs a diminué en conséquence. Si nous voulons que les sans-abri et les personnes enfermées soient aidés, rien ne le fera mieux que d'aider les catholiques à construire leur vie dévotionnelle, par exemple en leur rappelant que le vendredi est un jour de pénitence (ce qui est encore vrai aujourd'hui, la forme de pénitence à accomplir étant laissée à l'appréciation de chacun).