Si, par "contrôle des naissances", le prêtre entendait la contraception, il avait tort. La contraception est moralement inacceptable. Le Catéchisme de l'Église catholique l'explique :
[Toute action qui, soit dans l'anticipation de l'acte conjugal, soit dans son accomplissement, soit dans le développement de ses conséquences naturelles, se propose, soit comme fin, soit comme moyen, de rendre la procréation impossible, est intrinsèquement mauvaise. (CEC 2370)
D'autre part, la régulation des naissances par des moyens moraux peut être un aspect nécessaire de la parentalité responsable :
Pour de justes raisons, les époux peuvent souhaiter espacer la naissance de leurs enfants. Il est de leur devoir de s'assurer que leur désir n'est pas motivé par l'égoïsme mais qu'il est conforme à la générosité propre à une parentalité responsable. En outre, ils doivent conformer leur comportement aux critères objectifs de la morale : "Quand il s'agit d'harmoniser l'amour conjugal avec la transmission responsable de la vie, la moralité du comportement ne dépend pas seulement de l'intention sincère et de l'évaluation des motifs, mais elle doit être déterminée par des critères objectifs, des critères tirés de la nature de la personne et de ses actes, des critères qui respectent le sens total du don mutuel et de la procréation humaine dans le contexte d'un amour vrai ; cela n'est possible que si la vertu de la chasteté conjugale est pratiquée avec la sincérité du coeur." (CEC 2368)