L'Église considère que "l'âge de raison", c'est-à-dire le moment où les enfants ont une compréhension de base du bien et du mal et la capacité de choisir la vertu plutôt que le péché (voir CEC 1849 et suivants), se situe approximativement à l'âge de sept ans. C'est pourquoi les enfants se confessent généralement pour la première fois avant leur première communion, en deuxième année.

Les jeunes enfants se touchent parfois dans une zone privée sans intention pécheresse, notamment parce qu'ils explorent leur corps ou parce qu'ils se sentent physiquement mal à l'aise, par exemple parce qu'ils ressentent le besoin de se gratter. Cependant, lorsqu'un enfant le fait pour se stimuler sexuellement, ce qui devient une tentation plus grande lorsqu'un enfant entre dans la puberté (étant donné notre nature déchue), c'est un péché.

Il peut être difficile pour les parents de savoir si leur enfant pré-pubère pèche de cette manière, c'est pourquoi les parents devraient conseiller à l'enfant de ne pas se toucher lui-même, puis suivre le cas échéant lorsqu'ils voient l'enfant adopter un tel comportement, en précisant que des attouchements occasionnels non consensuels sont autorisés. Au fur et à mesure que l'enfant grandit en âge et en maturité, les parents peuvent expliquer plus en détail pourquoi de tels attouchements sont répréhensibles.

Pour plus de détails sur ce sujet, voir l'enseignement de l'Église sur la distinction entre péché mortel et péché véniel (CEC 1854-64), la chasteté (CEC 2337 et suivants), la luxure et la masturbation (CEC 2351-52), et la pureté du cœur (CEC 2517 et suivants ; voir aussi 2514-16).