Manger du porc n'est pas un mal intrinsèque comme l'est, par exemple, l'adultère.

Manger du porc devient un péché pour un catholique lorsqu'il en mange délibérément un vendredi de Carême qui n'est pas non plus une solennité, étant donné qu'il viole un précepte de l'Église qui veut que l'on s'abstienne de viande ces jours-là (une solennité l'emporte sur l'abstinence normalement prescrite). (La violation de ce précepte de l'Église est une offense à Dieu, car Jésus a donné à Pierre et à ses successeurs papaux le pouvoir de lier et de délier (Matt. 16:18-19) et, par extension, à ces évêques/successeurs apostoliques en union avec le pape (cf. Matt. 18:15-18). Il s'agit donc d'un péché de désobéissance à l'égard de Dieu et de son Église, et non d'un péché inhérent à la consommation de porc ou de toute autre viande.

De même, les juifs et les musulmans ne devraient pas être contraints de violer leurs préceptes religieux respectifs qui interdisent la consommation de porc. Bien que nous, catholiques, soyons en partie en désaccord avec les raisons pour lesquelles ils s'abstiennent de consommer du porc, nous respectons leur désir d'honorer Dieu et nous défendons leur liberté religieuse à cet égard.

Pour en savoir plus sur cette question, voir la réponse de Catholic Answers sur les pratiques de carême.