Avant le baptême, l'âme est dépourvue de la grâce sanctifiante et ne peut la recevoir, car c'est le baptême qui rend l'âme réceptive à cette grâce.
Voici une analogie : Si vous essayez de capturer de l'eau sur une surface ronde, comme une balle, l'eau roulera. Mais si vous faites une entaille sur le dessus de la balle, elle peut contenir de l'eau. Notre âme avant le baptême est comme la balle, et la grâce est comme l'eau. L'âme ne peut pas capter la grâce, tout comme la balle ne peut pas capter l'eau. Après le baptême, l'âme est comme la balle avec une bosse sur le dessus. Elle peut capter la grâce qu'elle reçoit. En poursuivant l'analogie, si l'âme se détourne de Dieu, elle est comme la balle qui se retourne, loin de Dieu. L'eau (la grâce) est perdue et la bosse ne peut plus rien capter jusqu'à ce qu'elle se remette à l'endroit, vers Dieu. La confession est le moyen normal de ramener l'âme vers Dieu.
Le baptême transforme définitivement l'âme pour la rendre apte à recevoir la grâce. Chaque sacrement transmet la grâce sanctifiante à l'âme bien disposée. En cas de péché mortel, la grâce est perdue. L'âme peut la recevoir à nouveau une fois réconciliée avec Dieu, car le caractère spécial conféré par le baptême subsiste même lorsque la grâce a été perdue.