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Péché mortel et maladie mentale

L'une des conditions pour être coupable d'un péché mortel est que la personne ait connu la gravité du péché et choisi librement de le commettre. Une personne atteinte d'une maladie mentale peut avoir une capacité réduite à comprendre ou à choisir librement. Toutefois, cela ne signifie pas qu'elle est dépourvue de toute liberté et de toute compréhension et, par conséquent, la confession peut être tout à fait appropriée dans certaines situations.

Lignes directrices pour la célébration des sacrements avec les personnes handicapées :

28. Seuls ceux qui ont l'usage de la raison sont capables de commettre un péché grave. Néanmoins, même les jeunes enfants et les personnes souffrant d'un handicap mental sont souvent conscients d'avoir commis des actes plus ou moins pécheurs et peuvent éprouver un sentiment de culpabilité et de tristesse. Tant que la personne est capable d'éprouver un sentiment de contrition pour avoir commis un péché, même si elle ne peut pas décrire précisément le péché avec des mots, elle peut recevoir l'absolution sacramentelle. Les personnes souffrant de déficiences mentales profondes, qui ne peuvent éprouver une contrition même minimale, peuvent être invitées à participer aux services de pénitence avec le reste de la communauté, dans la mesure de leurs capacités.

29. Dans le cas d'individus ayant de faibles capacités de communication, le chagrin pour le péché doit être accepté même si ce repentir est exprimé par un geste plutôt que verbalement. . .

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