DÉCOUVREZ LA VÉRITÉ DE LA FOI CHRÉTIENNE
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1. Seul l’homme devait réparer, mais seul Dieu le pouvait
Le péché originel a été commis par un homme, c’est donc à l’homme qu’il revenait, par justice, de le réparer. Mais cette réparation dépassait les forces humaines : aucun homme, même le plus saint, ne pouvait porter seul le poids du péché du monde entier. Il fallait une réparation parfaite, et donc un acte d’une valeur infinie, que seul Dieu pouvait accomplir.
C’est pourquoi Dieu a décidé de venir lui-même, de prendre notre nature humaine, et de réparer en notre nom. Comme l’a si bien formulé saint Anselme : « Seul l’homme devait, seul Dieu pouvait. » En Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, Dieu a pu réparer, dans sa chair, la faute de tous les hommes, accomplissant ainsi le mystère de la rédemption.
CEC 616 : « L’existence dans le Christ de la Personne divine du Fils, qui dépasse et, en même temps, embrasse toutes les personnes humaines, et qui le constitue Tête de toute l’humanité, rend possible son sacrifice rédempteur pour tous. »
2. Pour que nous sachions que Dieu nous comprend vraiment
Dieu a voulu aussi nous montrer qu’il nous comprend vraiment, de l’intérieur. Le Christ n’est pas venu comme un simple spectateur ou juge extérieur. Il a vécu une vie pleinement humaine : il a eu faim, il a eu froid, il a été tenté, il a souffert, il a pleuré. Il a connu toutes nos luttes, nos douleurs, nos angoisses.
En prenant notre nature humaine, le Christ est devenu pleinement solidaire de nous. Il n’est pas un Dieu lointain. Il a voulu que chacun puisse dire avec confiance : « Il sait ce que je vis, parce qu’il est passé par là. » C’est ce qui rend notre relation à lui si réelle, si personnelle, si intime.
CEC 531 : « Jésus a partagé notre vie humaine dans tout ce qu’elle a de plus ordinaire : trente années sans éclat, une vie de travail manuel, la vie religieuse d’un Juif soumis à la Loi de Dieu, une vie dans la communauté. De toute cette période, il nous a révélé qu’être homme, c’est être "fils de Dieu". »
3. Pour nous donner un exemple concret d’amour et de vertu
Enfin, en s’incarnant, le Christ est venu nous donner un exemple vivant et concret. Non seulement il est venu réparer et partager notre condition, mais aussi nous montrer le chemin à suivre. Il s’est fait serviteur. Lui qui était de condition divine n’a pas retenu jalousement son égalité avec Dieu, mais s’est abaissé. Il a lavé les pieds de ses disciples, il a guéri, consolé, pardonné, enseigné avec patience.
Et plus encore : il nous a appris que le vrai amour implique toujours une forme de sacrifice. Aimer, c’est parfois renoncer à soi pour le bien de l’autre. Cela peut se traduire dans les petites choses du quotidien — renoncer à la dernière part de gâteau pour son épouse par exemple — ou dans des engagements plus profonds, comme ceux des parents qui se lèvent chaque matin et donnent leur temps et leur énergie pour leurs enfants.
En mourant sur la croix, Jésus nous a montré jusqu’où va l’amour véritable. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. Et c’est précisément ce qu’il a fait.
CEC 609 : « En venant librement s’offrir pour nous, Jésus a manifesté l’amour du Père pour tous les hommes. »
Conclusion
En résumé, Dieu a voulu s’incarner non par nécessité absolue, mais parce que cela convenait parfaitement à sa sagesse, sa justice et son amour. Il fallait que ce soit un homme qui répare, mais seul Dieu en avait la force. Il fallait aussi que nous sachions que Dieu nous comprend vraiment. Et enfin, il fallait qu’il nous montre le chemin de l’amour véritable.
En Jésus, Dieu s’est fait proche. Il a marché sur nos routes, il a aimé avec un cœur humain. Et il continue aujourd’hui d’être avec nous, dans son Église, dans ses sacrements, dans les pauvres et les petits. Il n’est pas un Dieu lointain. Il est l’Emmanuel, le Dieu avec nous.
