Je suis de tout cœur avec vous et votre femme. Une grossesse difficile n'est pas quelque chose qu'une femme attend avec impatience, surtout lorsqu'elle est en proie à une détresse émotionnelle. Mais rien ne justifie l'interruption délibérée de l'acte conjugal par l'utilisation de la contraception. Humanae Vitae affirme clairement

[L'interruption directe du processus de génération déjà entamé et, surtout, tout avortement direct, même pour des raisons thérapeutiques, doivent être absolument exclus comme moyens licites de régulation du nombre d'enfants... Est également exclue toute action qui, avant, au moment ou après le rapport sexuel, est spécifiquement destinée à empêcher la procréation, que ce soit en tant que fin ou en tant que moyen. Il n'est pas non plus valable de soutenir, pour justifier des rapports sexuels délibérément contraceptifs, qu'il faut préférer un moindre mal à un plus grand...S'il est vrai qu'il est parfois licite de tolérer un mal moral moindre pour éviter un mal plus grand ou pour promouvoir un bien plus grand, il n'est jamais licite, même pour les raisons les plus graves, de faire le mal pour qu'il en résulte un bien, c'est-à-dire de vouloir directement quelque chose qui, par sa nature même, contredit l'ordre moral et qui doit donc être jugé indigne de l'homme, même si l'intention est de protéger ou de promouvoir le bien-être d'un individu, d'une famille ou de la société en général. C'est donc une grave erreur de penser qu'une vie conjugale entière de relations par ailleurs normales puisse justifier des rapports sexuels délibérément contraceptifs et donc intrinsèquement mauvais. (Humanae Vitae 14)

Si vous devez éviter une grossesse en raison des difficultés rencontrées par votre femme, la chose à faire est d'étudier la planification familiale naturelle. Il existe de nombreuses ressources en ligne à ce sujet, comme celles fournies par la Couple to Couple League, International (www.ccli.org).