Les nombreuses lois et règles régissant l'utilisation de la musique sacrée à la Messe se trouvent dans divers documents de l'Église tels que Sacrosanctum Concilium, Musicam Sacram et Tra Le Sollecitudini. Quant à savoir si la musique doit être strictement traditionnelle ou traditionnelle avec quelques ajouts de musique contemporaine, elle peut être l'une ou l'autre, à condition que les compositions contemporaines "aient les qualités propres à la véritable musique sacrée" (SC 121).

Jean-Paul II sur les compositions contemporaines :

Les compositions contemporaines utilisent souvent une diversité de formes musicales qui ont une certaine dignité propre. Dans la mesure où elles sont utiles à la prière de l'Église, elles peuvent constituer un enrichissement précieux. Il faut cependant veiller à ce que les instruments soient adaptés à l'usage sacré, qu'ils correspondent à la dignité de l'Église et qu'ils puissent accompagner le chant des fidèles et servir à leur édification (Tra Le Sollecitudini 14).

Le cardinal Joseph Ratzinger :

D'une part, il y a la musique pop (...) qui vise le phénomène des masses (...). (elle est) produite industriellement et doit finalement être décrite comme un culte de la banalité. Le "rock", d'autre part, est l'expression des passions élémentaires et, dans les festivals de rock, il prend un caractère cultuel, une forme de culte, en fait, en opposition au culte chrétien, en fait en opposition au culte chrétien (L'esprit de la liturgie, 148).

Voici quelques principes généraux contenus dans les documents de l'Église concernant l'utilisation de la musique sacrée à la messe :