J'en déduis que vous voulez dire qu'ils sont sexuellement intimes et qu'ils commettent donc le péché de fornication.

La fornication est un mal moral intrinsèque (CEC 2353), et pourtant le péché mortel a trois composantes (voir CEC 1854-64). Étant donné la loi de Dieu inscrite sur le cœur de chaque être humain (Rom. 2:14-16), nous ne devrions pas, d'un point de vue pastoral, présumer de circonstances atténuantes dans de tels cas.

Vous dites qu'ils aiment Dieu. Sont-ils catholiques ou d'autres chrétiens déclarés ? Si c'est le cas, rappelez-leur que l'Écriture enseigne que ceux qui forniquent sans se repentir ne peuvent hériter du royaume de Dieu (voir 1 Cor. 6:9, Gal. 5:19).

S'ils n'acceptent pas la Bible à cet égard, mettez-les en garde contre le péché de présomption et le fait de se substituer à Dieu pour juger leur propre comportement. En outre, faites appel à eux du point de vue du droit naturel. La possibilité de procréer est une indication qu'un couple doit s'engager, car il est néfaste pour toutes les parties concernées, en particulier pour l'enfant, de procréer une progéniture dans un contexte non marital.

S'ils affirment que la contraception les aidera à prévenir ceci, faites-leur comprendre qu'un préservatif ne peut pas protéger le cœur et l'âme d'une personne et que le naufrage moral de notre société est indéniablement le résultat d'un mauvais comportement sexuel. C'est particulièrement vrai pour les femmes, qui sont plus vulnérables que les hommes aux maladies sexuellement transmissibles, ainsi qu'aux retombées émotionnelles, notamment en raison d'une hormone qu'elles produisent pendant les rapports sexuels et qui s'appelle l'ocytocine.

À cet égard, si nécessaire, faites un appel spécial à la femme dans ce cas, ou ayez une bonne femme catholique qui soit proche d'elle. C'est peut-être ce qui fonctionne et qui fait que l'homme concerné réfléchit à deux fois à ce que signifie être un homme de Dieu aimant.