Si j'étais un parieur, je parierais que ces mêmes personnes se considèrent comme compatissantes lorsqu'elles souhaitent que les femmes aient la possibilité de choisir d'"interrompre" une grossesse. Bien sûr, cela ne fait pas grand-chose pour la capacité de l'enfant à choisir de vivre. Une compassion unilatérale n'est pas une compassion du tout.

L'Église catholique soutient le choix pour tous parce que Dieu le fait. Il nous donne la liberté de choisir de le servir ou de servir Satan. Mais en fin de compte, nous ne pouvons servir qu'un seul d'entre eux, pas les deux.

Dieu est miséricordieux envers ceux qui veulent l'être. Mais il ne s'impose pas à nous. Nous avons la liberté de choisir par la manière dont nous vivons notre vie. Après notre mort, si nous avons choisi de servir Satan, nous lui appartenons. Nous ne pouvons pas revenir en arrière et faire un nouveau choix, pas plus qu'une femme ne peut revenir en arrière et concevoir à nouveau l'enfant qu'elle a avorté.

L'enfer existe parce que nous avons la liberté de choisir le mal au lieu de servir Dieu. Choisir de s'éloigner de Dieu, c'est l'enfer. Dieu ne choisit pas de nous y envoyer. Ce choix nous appartient entièrement.

Les membres de votre comité de débat veulent le beurre et l'argent du beurre. C'est très irréaliste et aveuglément naïf. L'huile et l'eau se mélangent bien avant que l'amour et le mal ne le fassent. Par-dessus tout, Dieu est un Dieu d'amour. Il veut que nous ne le rejetions pas, tout comme nous voulons qu'il ne nous rejette pas. Mais nous ne pouvons nous en rendre compte qu'avec la foi.